Le revenant
Sujet : Peut-on dire que, dans « Le Revenant de Gentilly », les éléments invraisemblables empêchent de croire en la véracité du récit.
Éléments invraisemblables
Éléments vraisemblables
Source mentionnée : père d’un confrère qui devient le narrateur.
Les bruits, les pas, les hurlements, les gémissements alors que personne n’est présent. Crédibilité du narrateur : le témoin principal est un homme honorable, de profession libérale : esprit large et très éclairé. Il raconte l’histoire à la première personne, une histoire qu’il a lui-même vécue.
La coïncidence particulière : la conversation de cette soirée portait sur les apparitions, les hallucinations, les revenants ou autres phénomènes du genre.
Aucune explication rationnelle n’est
donnée, pas de questionnement sur le phénomène : point de suspension qui
souligne l’incapacité d’expliquer ce qui se passe. Le ton est sérieux (l. 10)
Certaines contradictions tout au long du récit : le narrateur souhaite relater ce qu’il a vu, pourtant, il n’a rien vu / le curé demande de ne pas en parler (l. 139)
pourtant l’histoire a été racontée à plusieurs reprises.
Nombreuses exagérations qui deviennent invraisemblables : « des bêtes féroces qui s’entre-dévoraient » (l. 129)
Absence de curiosité de la part des jeunes collégiens : aucune question, aucune explication : le lecteur doit en déduire
que le curé a pratiqué une exorciste.
Les traces de la voiture : « très distinctes, et toutes fraîches » (l. 103)
Indications temporelles et spatiales claires : 1823, vacances, avec des collègues, description de la pièce
L’accent est mis sur les sens : « vu » et
« entendu » (l. 144-145)
Implication de plusieurs personnages : le père de l’ami, des collégiens, des séminaristes, le curé.
La fréquence des phénomènes : revient plusieurs fois à des moments précis.
Crédibilité