Bien qu’il nous semble naturel, le rire est un phénomène complexe. Il a de nombreuses facettes : il s’exprime dans la joie, la bonne humeur mais aussi la détresse, le mépris, le sentiment de supériorité. Il s’enracine aussi dans la haine, la peur, l’embarras, ainsi que la volonté de sauver les apparences ou de mettre à distance une émotion. Le rire peut être une sorte de puissance lorsqu’il est dominateur et qu’il sert à se moquer des autres. On peut distinguer dans cette catégorie différents rire : le rire de persiflage, le rire de mépris, le rire de désespoir, le rire sardonique.
Comme nous pouvons le voir ici tout les documents s’accordent à constater que le rire peut être source d’exclusion social, mais en quoi cela peut t’il l’être. Tout d’abord parce que La société d'aujourd'hui impose des règles et des lignes de conduites à suivre concernant le rire, mais aussi parce que des spécialistes de l’humour dépassent parfois volontairement ou non certaines règles.

Tout les documents en témoignent, nous ne rions pas tous pour les mêmes choses. Comme le dit Olivier Mongin dans « éclat de rire » Chacun est libre de rire de ce qu’il veut à condition de ne pas obliger les autres à rire avec lui. Nous pouvons tous y trouver notre compter dans diverses ressources possibles et de genre différents. Il n’y a pas qu’une seule façon pour nous faire rire et libre à chacun d’y trouver son compte la ou il lui semble bon. De plus, nous ne comprenons pas forcément le même humour, certaines blagues peuvent faire rire certains et en blesser d'autres. En effet comme le souligne Jessica Strutt dans son article de presse, ce qui peut faire rire certaines personnes ne plait pas forcément à la majorité et tend vers l’inacceptable. Il faut donc faire attention aux sujets sur lesquels nous nous employons à rire. Se moquer d’enfant en phase terminale était d’une cruauté injuste et injustifiée, on pourrait qualifier cette mise en scène comme gratuite et irrespectueuse. Cela exprime bien