Le roseau pensant - pascal
Dans ce passage, Pensées 347-348, Pascal veut définir la place de l’homme dans l’univers, et montrer que ce qui différencie l’homme de la nature, c’est « la pensée ».
Ici, comment Pascal établit-il une théorie reliant l’homme et la nature, et l’homme et l’univers ?
Nous allons donc d’abord nous focaliser sur l’utilisation des images en nous basant sur l’homme et la nature, puis sur l’homme et l’univers. Puis nous nous concentrerons sur la morale de Pascal, et sur les objections que l’on peut y apporter.
Pascal dans sa théorie du roseau pensant utilise des images, tout d’abord en mettant en relation l’homme et la nature.
Il associe ici l’être humain à un roseau, ce qui nous amène immédiatement à une idée de fragilité, car un roseau n’est qu’une petite plante, il meurt lorsqu’il est coupé, et il ne peut renaître. Mais d’un autre côté, comme dans la fable de Lafontaine Le Chêne et le Roseau , sous la force d’un vent violent un roseau se plie, mais ne casse pas, alors que le chêne se déracine et se brise, « Je plie, et ne romps pas. ». L’homme serait donc comme écrasé par les forces de la nature, car c’est un simple être faible.
Mais qu’est ce qu’être faible ? Selon Pascal dans Les Pensées 280, la faiblesse d’un homme c’est sa façon de succomber à tout ce qui se présente à lui, que ce soit bon ou mauvais. Un homme faible se laisse aller dans un chemin qui semble s’imposer à lui, son « destin »