En 1830, Stendhal, qui avait pour nom réel Mari-Henry Beyle, rédige Le Rouge et le Noir, ici il s'agit du chapitre 6 l'ennui. Il avait pour courant littéraire le romantisme, ce mouvement littéraire correspondait à l'époque du XIX siècle. C'est un livre qui met en scène Julien Sorel, jeune homme ambitieux qui rêve de conquérir la société du XIX siècle et de s'élever au-delà de son rang. Lors de cet extrait, Monsieur de Rênal, riche maire de Verrières a engagé Julien Sorel, fils de charpentier pour être précepteur de ses enfants. Julien arrive chez Madame de Rênal et les deux se rencontrent pour la première fois. On peut se demander alors quelles sont les caractéristiques de cette rencontre et comment se comportent chaque personnage. C'est ce que nous verrons en étudiant le décalage entre l'apparence de Julien et sa future fonction de précepteurs, l'émotion et le portait élogieux de Madame de Rênal et pour finir l’ambiguïté de cette rencontre.

Dans cet extrait, l'auteur a crée un certain décalage. En effet, Julien a accepté de devenir le précepteur des enfants du maire et cette fonction à elle seule représente pour lui une ascension sociale. C’est la raison pour laquelle Julien est angoissé à l’idée de rentrer dans le domicile du maire. Ce dernier est quelqu'un de très important en comparaison à Julien qui est issu du milieu paysan. Nous avons là un premier décalage à cause des milieux sociaux opposés
Le métier de précepteur est plutôt intellectuel contrairement au métier de paysan. D'ailleurs on remarque la répétition du mot paysan : ligne 3 «jeune paysan» ; « ce petit paysan » l6 ; « ce jeune paysan » ligne 22, ce qui accentue la provenance de Julien et son décalage avec le métier de précepteur.
Aussi, on remarque que Madame de Rénal se pose des questions sur les éventuelles connaissances de Julien, tout particulièrement sur le fait qu'il sache parler le latin ou non « vous savez le latin ? »
Ceci montre le décalage de Julien et sa future