Max Ernst
Le poème « Max Ernst » a été publié en par Paul Eluard. Il nous parle du sentiment d’angoisse face à l’infidélité de sa femme avec le peintre Max Ernst, que le poète fait ressortir par un poème non structuré et qui s’exprime par des mots simples.
Le poème se compose de deux quatrains et d’un tercet. Ces trois strophes contiennent des vers mêlés, ce qui veut dire, qu’ils sont un nombre de syllabes toujours différents : 8/13/8/15 pour le premier quatrain. Se mélange procure au lecteur une impression de désordre dans le poème, qui ne compte aucunes rimes, certainement pour ne créer aucune mélodie. De plus, le dernier vers des strophes sont des distiques, ce sont deux vers réunies dans un seul, cela amplifie la désorganisation du poème.
Les deux quatrains représente une vue panoramique de la pièce du peintre, avec ses quatre coins décrits :
V1 « Dans un coin l’inceste agile »
V3 « Dans un coin le ciel délivré »
V5 « Dans un coin plus clair de tous les yeux »
V7 « Dans un coin la voiture de verdure de l’été »
L’inceste ne doit pas être pris au sens propre (relation sexuelle entre un homme et une femme), mais doit être compris dans le sens que la relation entre Eluard et Ernst était comme entre frères. Ainsi que le ciel délivré, il signifie un amour sans problème.
Le tercet est une description du buste de Gala Eluard. L’exhibition de cette femme rend le poète fière d’avoir pour compagne un modèle, mais aussi de l’agressivité face à l’infidélité de sa femme, ce qui fait une tension dans le couple. Cette tension est très perceptible dans ce poème qui appartient au recueil « Répétition » de Capital de la Douleur.
Paul Eluard fait ressortir un amour brouillé avec des images classiques, que tout le monde peut comprendre :
V4 « Aux épines de l’orage »
V11 « insectes rouges. »
Ce poème raconte les vrais sentiments du poète face à son couple. Le lecteur comprend rapidement l’angoisse que ressent Paul Eluard envers son couple. Le poème « Mas Ernst »