Les 20 jours de folie
La mondialisation est le Processus croissant d’ouverture et d’interdépendance des économies, des cultures et des sociétés produisant une intensification des échanges grâce au développement des moyens de communication et à l’extension du libre-échange. Elle est le fruit d’un processus d’extension du capitalisme occidental dans l’espace mondial en trois temps : Après les Grandes Découvertes de la Renaissance, les grands empires coloniaux ont couvert les ¾ de la planète à la fin du XIXe siècle. A partir des années 50, l’économie internationale devient globale, multinationale avec la croissance des investissements directs à l’étranger.
I. L’explosion des flux mondiaux
A. Des échanges de marchandises de plus en plus actifs
1. Des flux de plus en plus nombreux et variés...
La mondialisation se traduit par une diffusion accrue des marchandises et des services à l’échelle planétaire (en 2000, les flux internationaux portent sur 28% de la production mondiale contre 14% en 1970). Le commerce international s’est considérablement accru depuis le milieu du XXe siècle, la valeur des exportations passant de 9% du PIB en 1950 à 26% en 2002. La libéralisation des échanges, la révolution des transports (hausse des trafics aériens et maritimes de 40% depuis 90, coût du transport maritime divisé par 2 et celui du transport aérien par 85% depuis 1947) et des communications (hausse du trafic téléphonique de 500%, satellites de communication, fibres optiques) ainsi que l’interdépendance de plus en plus poussée entre les différents pays du globe en sont les trois moteurs essentiels. La structure des échanges a longtemps été marquée par la prépondérance des matières premières et des sources d’énergie. Ces flux sont toujours aussi importants en volume (2 milliards de tonnes de pétrole, 100 millions de tonnes de blé échangés en 2002) mais, en valeur, ils ne réalisent plus aujourd’hui qu’environ 10% du commerce international contre 40% dans les années 60. C’est le