Les croisades vues par les Arabes, Maalouf, 1983 :
PREMIERE PARTIE : L'INVASION (1096-1100) :
Chapitre 1 : Les Franj arrivent : Juillet 1096 : Kilij Arslan, jeune dirigeant turc (capitale : Nicée) apprend avec horreur l'arrivée des Franj. Alexis Comnène dirige Constantinople (Byzance). On annonce la venue d'hommes, femmes et vieillards avec une croix dans le dos qui veulent exterminer les musulmans. Ils sont menés par l'ermite
Pierre. Alexis les installe près de Nicée. Ils pillent les villes alentours. Kilij appelle en vain à la solidarité entre les
Seldjoukides. A Malatya, Danishmend et Kilij se font la guerre mais trêve car les Franj en 1097 sont à Nicée. La ville est prise. Nicée est prise par le basileus Alexis qui fait capituler les Franj. Kilij appelle au jihad les autres turcs, alliance avec Danishmend. Les Franj veulent prendre Konya nouvelle capitale des Roum. Kilij les prend en tenailles mais ils sont protégés (armures...) et de nouvelles armées arrivent, il est obligé d'abandonner. En octobre 1097 : les Franj arrivent vers Antioche.
Chapitre 2 : Un maudit fabriquant de cuirasse : Yaghi Siyan, émir d'Antioche, fait expulser les chrétiens de la ville « imprenable ». Il soupçonne les byzantins de vouloir reprendre la ville. Il appelle à la rescousse d'autres émirs.
En Syrie : guerre des 2 frères entre Doukak (roi de Damas) et Redwan (roi d'Alep). Doukak et Yyaghi sont proches mais Alep est plus proche géographiquement. En décembre, Doukak part pour Antioche mais après une bataille avec les Franj sur le chemin il fait demi-tour. On apprend, via les chrétiens d'Antioche, que la famine, les tremblements de terre, la boue et la désertion touchent les Franj. Redwan accepte d'envoyer une armée car razzia des Franj vers Alep.
Il reste à distance. Les Franj engagent le combat et gagnent malgré leur infériorité numérique. Leur moral repart.
Dernier recours pour Antioche : l'atabek (père adoptif du prince) de Mossoul, Karbouka. Voulant étendre son