Au XXème siècle, suite à la guerre, le théâtre est fortement critiqué. Le naturalisme est jugé trop superficiel ne voyant pas une vérité plus profonde qui toucherait l’inconscient. Ces contestations amenèrent à un renouveau théâtrale en phase avec l’évolution artistique qui elle aussi subit nombre de changements. Le réalisme délaissé pour le symbolisme et l’abstraction, le théâtre suit le même schéma. Un des précurseurs de ce mouvement est richard Wagner, (compositeur allemand) déclarant que l’importance est de peindre « l’état de l’âme » des personnages plutôt que leur apparence. Ainsi le théâtre symboliste se fonde sur les dires de Wagner et abandonne tout artifice technique c’est la « déthréâlisation ». Celle-ci est alors remplacer par des symboles favorables à l’interprétation. Les metteurs jouent plus sur les impressions plutôt qu’un simple reflet de la réalité notamment par des éléments suggestifs, abstraits et des jeux de lumières. Ces idée étant issues deux de la réflexion du théoricien suisse Adolphe Appia et celle du metteur en scène britannique Edward Gordon Craig.
Vers les années 1910, le théâtre expressionniste fait son apparition qui va encore plus loin que le symbolisme. Ce mouvement cherche les aspects les plus extrêmes de l’âme humaine, mais part dans l’exagération des formes.les intrigues se concentre sur la conviction humaine et l’illustre souvent a travers des figures allégoriques. Un des auteurs de cette époque est Eugene O’Neill qui écrit en 1920 "l’Empereur Jones" (« The Emperor Jones ») ou "l’Étrange Intermède" (« Strange Interlude ») en 1927.
Peu à peu le théâtre se transforme en une « arme » politique et sociale et cherche a mobiliser l’esprit des spectateurs. Le dramaturge et théoricien Bertolt Brecht dit que les drames ne doivent plus être narratifs mais ‘’épique ‘’, il se contente de suggéré mais ne donne pas de réponse, le spectateur se fait moralisateur en prenant lui-même conscience de sa situation. Ainsi