Les figures de style
1°) Opposition
L’antithèse : L’antithèse est une opposition entre deux termes de sens opposés dans la même phrase. Exemple : Il est riche en province, mais il devient pauvre à Paris.
L’oxymore : Deux mots opposés qui sont juxtaposés et qui forment une expression. Exemple : Une incroyable banalité / un travail divertissant.
Chiasme : Procédé de rupture en miroir qui joue sur l’utilisation d’une opposition syntaxique. Exemple : En bas l’orage gronde sur la ville, en haut les anges jouent à la pétanque.
2°) La ressemblance
L’allégorie : Matérialisation d’une idée abstraite. Exemple : Le nez de Paul s’allonge à mesure qu’il explique qu’il n’a pas triché au Brevet blanc (= allégorie du mensonge).
La comparaison : Parallèle entre deux idées ou deux objets au moyen d’un “mot-outil” (”comme”, “tel”, “ainsi que”, “à la manière de”…). Exemple : Pendant son heure de permanence, Lucie est sage comme une image.
La métaphore : Comparaison qui se distingue de la précédente par l’absence de “mot-outil” : le parallèle entre le comparant et le comparé s’effectue de manière elliptique. Exemple : L’épreuve de mathématiques du Brevet, bête noire du cancre inappliqué.
La métonymie : Remplacement d’un terme par un terme plus large qui le désigne indirectement : la cause pour l’effet, le contenant pour le contenu, l’artiste pour l’œuvre, la ville pour ses habitants… Exemple : Auriez-vous du feu ? / Boire une verre. / J’ai acheté un Picasso.
La personnification : Prêter des propriétés humaines à un objet inanimé. Exemple : La sonnerie du collège invite les élèves à entrer en classe.
3°) L’atténuation
L’antiphrase : Dire le contraire de ce que l’on veut exprimer. Exemple : Surtout ne te dépêche pas pour rendre ta copie !
Euphémisme : Formulation atténuée d’une idée dont l’expression pourrait être brutale. Exemple : Il a expiré (= il est mort).
La litote : Dire le moins pour suggérer le plus. Exemple : Ta remarque