Michel de Montaigne à publié ses premiers « Essais » en 1580, c'est à l'extrait « Que philosopher, c'est apprendre à mourir » que nous allons nous intéresser.
Le sonnet II de Jean de Sponde est extrait de « Essai de quelques poèmes chrétiens » paru en 1588.
Jean de La Fontaine a écrit la fable « La Mort et le Bûcheron » et l'a publié en 1668.
Les « Pensées » de Blaise Pascal on été publiées inachevées après sa mort.
Tous ces textes sont des textes relèvent de l'argumentation mais chaque auteur a employé une forme littéraire pour parler de la mort. Nous allons expliquer leur emploi et constater quelles sont leurs avantages et leurs limites.

Au sein de ce corpus, nous pouvons remarquer qu'il est possible d'assembler les textes argumentatifs en deux groupes distincts. En effet, le texte de Montaigne et celui de Pascal sont des textes argumentatifs directs. Le texte de Sponde et celui de La Fontaine quant à eux, sont des textes argumentatifs indirects.
L'argumentation directe rend directement compte de la position de l'auteur qui expose son avis puis le justifie. Il assume entièrement son argumentation et le texte est d'ailleurs à le première personne du singulier.
L'argumentation indirecte elle, met en scène des personnages fictifs qui par leur comportement montrent un comportement exemplaire. Le récit est alors un apologue.
L'argumentation indirecte est plus subtile et suggère une opinion au lecteur par des métaphores qui la rendent accessible au grand public et qui le poussent à la réflexion à l'aide d'une morale ou d'un enseignement.

L'un des pionnier du genre de l'essai est Montaigne, il est d'ailleurs le premier à employer ce terme comme titre d'ouvrage et invente en ce sens, au XVIe siècle le genre même de l'essai. L'extrait d'un de ces ouvrages « Que philosopher, c'est apprendre à mourir » est un de ses essais. On peut le constater par l'emploi du printemps de vérité générale « On fait peur à nos gens, seulement de nommer la mort », l'emploi de