• Dans le 2ème voyage, à Brobdingnag, les rôles sont inversés : Lemuel devient alors le plus petit de tous. Après s’être fait trouvés par un géant, Brobdingnagiens, il va être l’objet de profit, de maltraitance, et va être exploité. C’est au cours d’un voyage de ville en ville que la Reine va le racheter. Petit à petit, Lemuel deviendra le favori de celle-ci. Durant une discussion avec le Roi, Gulliver va décrire l’Angleterre et sa manière de vivre, il va passer par l’institution anglaise, le gouvernement, l’éducation des politiciens mais aussi du climat et de la fertilité du sol etc. Gulliver a de l’admiration pour sa patrie, de l’amour : « Notre noble patrie, reine des armes et des arts, fléau de la France, arbitre de l’Europe, siège de toutes les vertus, de la piété, de l’honneur et de la loyauté, orgueil et envie de l’Univers. »Cette discussion amène une opposition entre les deux personnages le Roi ne comprend pas le système économique de l’Etat Anglais : « Il aimerait savoir comment un état pouvait vivre au-dessus de ses moyens, comme un simple particulier. » Il va protester en insistant sur le fait que cette société mène simplement à des massacres et des révoltes : «Il n’y voyait […] qu’une accumulation de conspirations de rébellions, meurtres, massacres, révolutions, bannissements. » On peut constater que le Roi critique dans tous les sens cette société alors que Lemuel va la soutenir : « Vous avez nettement prouvé que l’ignorance, l’incapacité et le vice sont les qualités que vous requérez d’un législateur, et que personne n’explique, n’interprète, et n’applique les lois, aussi bien que ceux dont l’intérêt et le talent consiste à les dénaturer. » Face à cette critique Lemuel affirme simplement sont désaccord avec cela mais jamais en mal. Le Roi tire donc une conclusion sur les êtres humains, et que les Anglais sont bien au-dessous des Brobdingnagiens : « Je ne puis tirer qu’une conclusion : c’est que les gens de votre race forment, dans leur ensemble,