Les liaisons dangereuses
André Durand présente
Pierre-Ambroise François Choderlos de LACLOS
(France)
(1741-1803)
auteur du roman ‘’Les liaisons dangereuses’’
qui est résumé (page 2) et analysé : intérêt de l’action (page 5), intérêt littéraire (page 12), intérêt documentaire (page 19), intérêt psychologique (page 21), intérêt philosophique (page 35), destinée de l’œuvre (page 37).
Bonne lecture ! Choderlos de Laclos, que la postérité retint sous le seul nom de Laclos, mais qui, de son vivant, était appelé Choderlos, naquit à Amiens le 18 octobre 1741, dans une famille de bourgeois récemment anoblis. Il était le second fils, né trois ans après I'aîné, Jean-Charles (futur consul de France), d'un secrétaire de I'Intendance de Picardie et d'Artois. Ayant fait des études sérieuses, il se destina à l'armée, et, au moment où celle-ci devenait de plus en plus réservée à l'ancienne noblesse, choisit I'artillerie, une arme «technique» où I'on ne regardait pas de trop près à la naissance. En 1760, il fut admis à l'école de La Fère, où il reçut une formation mathématique. En 1761, il fut nommé sous-lieutenant ; en 1762, lieutenant en second. Cette même année, il obtint d'être affecté, à La Rochelle, à la brigade des colonies, ayant hâte de s’embarquer pour l’Amérique, et d’en découdre avec des ennemis, afin de conquérir la gloire par les armes. Mais, en 1763, le traité de Paris vint mettre un terme à la guerre de Sept Ans comme aux ambitions coloniales de la France, et, une longue et morne période de paix s’installant, condamna la plupart des militaires à mener une triste vie de garnison. C'est ainsi qu’il séjourna à Toul (1763), Strasbourg (1765 à 1769), Grenoble (1769 à 1775, où, d'après une tradition accréditée par Stendhal, se seraient trouvés les modèles réels des ‘’Liaisons dangereuses’’, où il aurait eu sous les yeux une correspondance d'où il aurait tiré son roman, plusieurs «clés» ayant été proposées), Besançon (1775-1776),