Les milieux
1- Définition
Un milieu de culture est une préparation au sein de laquelle des micro-organismes peuvent se multiplier. Il doit donc satisfaire les exigences nutritives du micro-organisme étudié ce qui implique : - couvrir les besoins en ions minéraux, en facteurs de croissance, apporter la source de carbone et d’énergie ; - présenter un pH voisin du pH optimal ; - présenter une force ionique optimale (le milieu peut être isotonique mais ce n’est pas obligatoire).
2- Les différents types de milieux
Il existe une grande variété de milieux de culture en rapport avec la diversité des exigences nutritives des micro-organismes. On distingue généralement :
- les milieux synthétiques de composition exactement connue, qualitativement et quantativement. Ces milieux sont surtout utilisés pour l’étude des bactéries autotrophes ou pour étudier les besoins nutritifs d’un germe. Ils sont rarement utilisés en routine à l’exception de quelques uns : Citrate de Simons, Citrate de Christensen, Urée-Tryptophane… - Les milieux empiriques de composition connue seulement avec approximation car dépendant des matières premières utilisées : extrait de viande ou de levure, peptones, sucres et éventuellement liquides biologiques (sérum, sang…) mais qui conviennent aux micro-organismes étudiés. Ce sont les milieux les plus employés aujourd’hui. Exemple : LB, Columbia, Gassner, Tryptycase soja, Chocolat, …
Une autre distinction de milieu se fait par la consistance de ceux-ci. En effet, les micro-organismes se développent parfaitement dans les milieux liquides mais l’isolement bactérien nécessite des milieux solides afin de séparer les différents germes présents dans un prélèvement.
On obtient les milieux solides en ajoutant un agent gélifiant à un milieu liquide. Le gélifiant le plus utilisé est l’agar-agar ou gélose : il s’agit d’un polygalactoside sulfaté