Les modes de scrutin, intro + grand i (a, b, c)
L'élection constitue le mode de désignation démocratique des gouvernants. L'existence d'élections disputées est en effet l'une des conditions de la démocratie pluraliste. Elle repose sur l'octroi du droit de suffrage aux citoyens et le choix d'un système électoral.
Un scrutin représente l'ensemble des opérations qui constituent un vote, ou une élection. Il peut être public (comme dans les assemblées où l'on pratique le vote à main levée par exemple) ou secret (selon le principe du secret de vote émanant de l'article 59 du code électoral.).
Le terme «mode de scrutin» désigne les régimes électoraux, c'est-à-dore les règles d'organisation spécifiques d'un scrutin.
En France, le suffrage est universel, mais seulement depuis 1848. Avant cette date, le suffrage était censitaire, c'est-à-dire que seuls les citoyens qui payaient le cens, (l'impôt de l'époque) ne pouvaient voter. Par conséquent, les la volonté populaire n'était pas représentée. C'est à se problème que pallie le droit de vote pour tous, et ce sont les différents modes de scrutins qui régulent cette représentativité dans nos démocraties. Les scrutins sont régis par le code électoral français, qui implique, en outre, que pour toutes les élections politiques, le scrutin se fait dans chaque commune (Art. L.53), ne dure qu'un seul jour (Art. L.54), a lieu un dimanche (Art. L.55) et est secret (Art. L.59).
Ce n'est donc que depuis 1848 que les citoyens, en France, peuvent voir leur volonté, plus ou moins représentée grâce aux élus pour qui ils ont votés. Cependant, il existe des modes de scrutins démocratiques, alors que d'autres peuvent l'être moins. Cette notion de représentativité peut varier entre un type de scrutin et un autre. Cette idée ne réside que dans le choix du mode de scrutin.
Du point de vu des partis politiques, le choix du mode de scrutin à mettre en vigueur est tranchant, car en effet, les majorités politiques tendent à opter pour le mode de scrutin qui les