Texte 1 : « Les Montreurs », Poèmes barbares, Leconte de Lisle. (1872)
Charles Marie Leconte de Lisle fut un poète français du 19eme siècle. Le parnasse dont il fut le chef de file est un mouvement qui s’oppose au romantisme, à l’expression excessive des sentiments. Il a pour but de valoriser l’art poétique par la retenu et l’impersonnalité. En réaction au romantisme, Leconte de Lisle s’intéresse au beau et à l’art : L’Art pour l’Art. Le recueil Poèmes Barbares est son œuvre majeure. Ce titre est donné pur provoquer le romantisme et e lyrisme. « Les Montreurs », texte que nous allons étudier est un sonnet francais, qui vise le poète lyrique et son lectorat, il les critique en les comparant à un spectacle de foire.
C’est pour cela qu’il sera intéressant de voir en quoi Leconte de Lisle se sert de la figure du saltimbanque pour livrer sa conception de la poésie ?
Pour cela nous verrons tout d’abord l’image du poète lyrique : un vil saltimbanque puis l’image de son lectorat et pour finir la position de Leconte de Lisle.

Nous pouvons voir que le poète lyrique est visé dans ce texte, il est ici comparé à un animal (v.1) « tel qu’un morne animal ». Cette comparaison vise l’auteur, il va être montré au public tel un animal de foire. Le poète est donc caractérisé par le lexique de l’animalité (v.1) « animal » (v.2) « chaine au coup » (v.4) « carnassière ». Le « ô » lyrique, exprime un appel. Au vers 7 et 8 nous relevons une hyperbole « déchire qui voudra la robe de lumière de la pudeur divine et de la volupté », elle représente les sentiments personnels des poètes lyrique qu’ils exposent sans limite et avec excès. Ensuite nous remarquons (v.5-6) une anaphore « pour mettre » et « pour mendier », ici le pour exprime le but et la fonction de la poésie lyrique qui abuse des sentiments privés.
Le poète lyrique dans ce texte est particulièrement caractérisé par sa souffrance. Nous le