Émile Zola, écrivain du XIXè siècle, a été mêlé à l’affaire Dreyfus; auteur de l’article J’accuse il écrit également Lettre à la jeunesse en 1897 où il défend ses idées. A cette époque les philosophes et les écrivains recherchent le bonheur de l’Homme; pour cela Zola s’appuie sur le libertés. Il nous décrit la difficile lutte pour les obtenir afin de pouvoir espérer le bonheur sur Terre; on trouve donc la notion d’humanisme dans cette lettre. On peut donc se demander comment, à travers cette lettre, Zola parvient à défendre les libertés et la justice. Nous verrons donc tout d’abord que la diffusion de ces libertés passe par la notion d’humanisme et enfin que, pour arriver à ses fins, Zola utilise la lettre engagée.

Le terme humanisme désigne le fait de mettre l’Homme au cœur des réflexions d’un philosophe ou d’un écrivain afin de trouver le bonheur sur Terre et non plus d’attendre la paradis promis par l’Église pour vivre ce bonheur. Pour Zola, ce bonheur passe par la présomption d’innocence puis par la diffusion du savoir et enfin il nous dit le moyen de parvenir à la joie sur Terre. Zola utilise l’impératif pour nous donner le conseil « sois toujours avec la justice » l.24; il nous définit cette justice comme « selle qui pose en principe que tout jugement des hommes est faillible et qui admet l’innocence possible d’un condamné »l.27-28 c’est-à-dire comme incertaine tant que le jugement n’est pas rendu. Il nous décrit donc ici la présomption d’innocence qui consiste à considérer quelque un non coupable tant que celui-ci n’a pas été jugé coupable. Car « si même nous nous trompons » l.33, « l’erreur est possible » l.35 car tout être humain a droit à l’erreur. Zola veut donc nous montrer que la justice n’est pas toujours juste, qu’elle peut faire une erreur et qu’il faut donc faire abstraction de la culpabilité de l’accusé jusqu’au jugement. Il faut donc le considérer comme notre égal. La justice n’est pas le seul thème abordé par les humanistes; en effet ils