RESISTER A LA CHAINE
Michel Pialoux
13 mars 2011
Agone

Résumé de l’ouvrage :
M. Corouge, l’ouvrier, évoque 4 années de sa vie et son insatisfaction tout au long de sa carrière. Il évoque les problèmes des trente-huit heures, des lois, telles les lois Auroux qui n’ont rien amélioré aux conditions de travail, des regards trop « généralistes » des syndicats, et des manifestions ne menant à rien. De plus est évoqué le problème ancien du suicide de certains ouvriers, notamment d’un de ses collègues. Christian décrit aussi les relations familiales liées à sa situation et sa volonté de se battre pour assurer un meilleur avenir aux générations futures et ainsi leur épargner le travail à la chaîne.
Mots clés :
Sociologie: L’auteur analyse les paroles de l’ouvrier, et pose les questions clefs pour faire avancer le récit. Et ainsi d’insister sur le fait qu’il faut que l’ouvrier décrive ses sentiments, ses inquiétudes, pour nous faire comprendre les difficultés qu’il a bravé.
Travail: Il parle du travail comme d’un fardeau. Il insiste sur le fait qu’il n’avait pas le droit à tes contact au travail, et que le travail ainsi était pénible. L’ouvrier parle du bruit qui l’épuiser.

Extrait :
« C’est complètement différent ! Moi, si tu veux, ce que je trouve, c’est qu’on est revenu au travail à la chaîne du début des années 1970 où il y avait un climat social qui était, je ne peux pas dire bon, parce que les conditions de travail c’est jamais bon, c’est jamais sain, mais ce climat social, il avait au moins le mérite d’exister, alors qu’à la fin des années 1970 il avait été complètement détruit, complètement laminé, complètement supprimé. Tu n’avais plus le droit de faire du café sur le bord d’une chaîne, tu n’avais plus le droit d’avoir un canard, tu n’avais plus le droit de rien du tout, c’était une époque où tu n’avais même pas le droit d’avoir un tract à ton poste de travail, le chef passait, il te le prenait, alors que maintenant, si je vois un chef d’équipe quand