Littérature comparée Shakespeare Marivaux et Brecht
Cours du 25/09/14
Différence entre la Grèce antique, entre erastes (l'amant, actif) et eromenos (l'aimé, passif), ce qui montre la supériorité se l'homme dans la société. Dans le théâtre antique, valorisation de l'actif. A l'époque, on se méfie des corps. Rapports homosexuels.
Le personnage de Pausanias dans le banquet de Platon représente 2 Aphrodite : vulgaire : Pandemos. Qui aime les corps.
L'Aphrodite céleste, qui aime les âmes. (fille d'Ouranos, le ciel, qui a été châtré par son fils Chronos et c'est Ouranos, avec la mer, qui donne naissance à Aphrodite (Vénus)).
On retrouve plusieurs sortes d'amour, que les grecs théorisent en 3 catégories :
Éros : (dieu grec de l'amour) ; un amour passionnel qui a été théorisé par Platon (dans le banquet), amour lié au désir, à la possession de l'autre. Amour exclusif (voir discours d'Aristophane, désir de se réunir à l'être aimé qu'on a perdu). Mais Platon n'aime pas Aristophane, il le trouve faux. Qui montre, non pas l'amour tel qu'il est mais tel qu'il devrait être.
Desiderare (sidus=étoile) : perte de l'étoile. Le désir, c'est faire l'expérience du manque, le désir est quelque chose qui n'est pas là. Par conséquent, on souffre. Une fois l'être aimé là, on ne souffre plus, mais on ne la désire plus non plus.
Schopenhauer : « La vie oscille comme un pendule, de gauche à droite ; de la souffrance à l'ennui. Platon : « Ce qu'on a pas, ce qu'on est pas, voilà les objets du désir et de l'amour ».
L'amour est une expérience de l'altérité (la différence) et non pas d'unité comme chez Aristophane. Éros est d'ailleurs né d'altérité puisqu'il a pour mère Pénia (la pauvreté) et pour père Poras (l'abondance).
Philia : qui veut plus ou moins dire « amitié ». C'est l'amour selon Aristote (amour des parents pour leurs enfants, pour le couple). Amour non passionnel, qui ne connaît pas le manque. Vivre avec autrui, sans le posséder. Eros et Philia sont complémentaires sur le plan chronologique : Eros puis