Ma bohème
Poésies d’Arthur Rimbaud 1854-1891.
Sonnet intitulé « M.B. » clôt un recueil qui évoque ses fugues répétées, Rimbaud s’y décrit comme un pauvre vagabond, en quête d’espace et de liberté, trouvant refuge dans la nature bienfaisante et réconfortante. Ecrit en 1870, cette autobiographie réalisée lors de ses 16 ans donne l’impression d’avoir été écrite sur la route, dans des conditions de vagabondage et de fantaisie (cf. titre)
C’est ainsi qu’il conçoit sa bohème désignant à la fois la vie libre d’artiste et la vie nomade de bohémiens mais aussi celle qui le conduit à la poésie.
• Problématique 1 : Quels regards les grands poètes de notre littérature portent sur leur jeunesse et le temps qui les en éloignent ?
I Le souvenir heureux de voyages et d’une vie de bohème -1) Cet autoportrait décrit un vagabond
Mode personnel « je » + déterminants possessifs + pron. personnels.
Indique un vagabond cf. titre terme évocateur qui lance l’orientation thématique de l’errance et d’un voyage sans itinéraire.
Absence complément circonstanciels de lieux précis et l’omniprésence de la nuit (les étoiles v.8) = renforce le vagabondage, de voyage sans but sous la conduite des étoiles = autoportrait du narrateur qui conte son voyage Paris-Belgique.
Constellations, lieux de refuges « mon auberge était a la grande ourse « v.7 tandis que l’imparfait de répétition « j’allai » v. 3 semble être une habitude, voyage long et renouvelés.
Métaphore filée : «petit poucet rêveur » v.6 (comme des rimes faites avec des cailloux) + «j’égrenai dans ma course des rimes » v. 6-7 et opposition = personnage de contine repère son chemin contrairement au poète qui rêve et l’oubli. -2) Un perso. en rupture avec la société.
Air de fugueur, révolté « les poings dans ses poches crevées » v.1
Attitude opposée = soumission médiévale envers la nature « muse ! j’étais ton féal » v.3
Pauvre = « poches crevées », « mon paletot », unique culotte », large trou », « mes