Jacques-Bénigne Bossuet, prêtre, prédicateur, également précepteur du Dauphin, fils de Louis XIV et surtout grand orateur de la cour, Il prononce le sermon « Madame se meurt ! Madame est morte ! » De ses Oraison Funèbre, le jour du 21 juin 1670, à st-Denis. Ce discours à lieu suite au tragique décès d’Henriette d’Angleterre, épouse du duc d’Orléans, frère du roi. Le décès de cette jeune demoiselle de 26 ans, alors en pleine santé le matin de son décès, est mise en forme par Bossuet. L’orateur nous transmet ainsi toute l’émotion du moment, en insistant sur la mort, dont il en fait le thème dominant, il met en lumière, de la rapidité de la mort de la jeune dame, ainsi que l’émotion forte que cela engendre dans toute la communauté.
Il est intéressant de se pencher sur la visée de ce dialogue, il a pour de mettre l’accent sur l’aspect tragique de cette perte et d’un message moralisateur sous-jacent. L’auteur utilise l’aspect déchirant de la mort au travers la communauté qu’il l’entoure de la vivacité de l’incident. Il trace également le dessein instructif à travers la légèreté de la mort de la jeune dame, de la personnification de la mort à travers dieu et l’impuissance du royaume face au drame qu’ils encourent.
- Développement -
L’auteur utilise la prédominance de la mort pour illustrer l’importance de la tragédie du moment, ainsi sont présent des termes comme « Madame est morte » une première fois, «l’ image de la mort » fait référence au sentiment ressenti après la perte de la jeune demoiselle, « la mort » est encore une fois cité pour en figé sa toute puissance.
L’utilisation de la mort est allié à des procédés pour mettre en relief certains aspects de la mort de la jeune demoiselle, ainsi on relève le parallélisme « Ô nuit désastreuse, ô nuit effroyable » (l.2) qui permet de faire ressentir l’intensité du moment tout le monde par ce décès, le prête indique par une gradation hyperbolique que « le roi, la reine, monsieur, toute la cour, tout le