Magistère
AVRIL 2006
Il y a du changement !
Nos brèves
Application pratique : la correction en direct
Pour transmettre de réels commentaires aux élèves : la correction sur cassette
La grammaire nouvelle – la comprendre et l’enseigner, un ouvrage inspiré et inspirant
La valorisation de la langue, pas seulement pour les profs de français
Le Parce que, un outil d’autocorrection
L’utilisation d’un code de correction pour identifier les erreurs de langue : lequel choisir ?
Guide des procédés d’écriture : repérer, mais surtout analyser
L’Express grammatical, un ouvrage de référence clair et pertinent
CAPSULE LINGUISTIQUE
L’utilisation d’un code de correction pour identifier les erreurs de langue : lequel choisir ?
JULIE ROBERGE professeure au Cégep André-Laurendeau et coordonnatrice du programme du baccalauréat international
’utilisation d’un code pour désigner les erreurs de langue fait de plus en plus partie des habitudes de correction des enseignants de français. Si ceux du secondaire ont adopté depuis longtemps cette façon de faire, compte tenu que l’examen ministériel de 5e secondaire a été implanté au milieu des années quatre-vingts, les enseignants du collégial ont suivi la vague, surtout depuis l’instauration de l’épreuve uniforme de français, en 1995. Dans les faits, c’est l’utilisation d’une grille unique par les correcteurs des différentes épreuves qui a motivé le ministère de l’Éducation à développer un code général d’identification des erreurs de langue, étant donné que les deux derniers critères des multiples grilles, qu’elles soient utilisées au secondaire ou au collégial, portent sur la syntaxe et la ponctuation, ainsi que sur l’orthographe d’usage et l’orthographe grammaticale.
Il est donc normal d’observer que le code mis de l’avant par le MELS soit le plus connu des enseignants de français, même s’il n’a pas été d’abord pensé pour une utilisation en classe. Ce code reprend les lettres des quatre