marat
Jacques Louis David
La Mort de Marat
1793
165 x 128 cm
Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-arts de Belgique
Huile sur toile
Impression d’ensemble :
À première impression, l’image évoque de la froideur et de l’angoisse vu qu’on remarque qu’il s’agit d’un assassinat. On ressent aussi de la peur face au vide obscur en haut, comme s’il s’agissait d’une pièce vide avec uniquement le personnage mort dans sa baignoire.
Portrait écrit de l’auteur de l’image :
Jacques Louis David est un peintre et conventionnel français né à Paris en 1748 et mort à Bruxelles en 1825. Il fut formé à l’Académie royale de peinture et de sculpture grâce à François Boucher, peintre du roi. Ce dernier étant trop âgé le confie à Joseph-Marie Vien qui l’inspire l’art antique et le néo-classique. David part à Rome pour exercer son métier de peintre et remporte le prix de Rome en 1774. Il revient à Paris en 1780. Son talent est reconnu et David fait partie du Club des Jacobins1 et vote pour la mort de Louis XVI. En 1792, il est élu 20e député de la Convention Nationale avec le soutien de Jean-Paul Marat. Lorsque Marat fut assassiné, David le peint pour le rendre hommage. Il devient en admiration pour Napoléon Bonaparte et le peint plusieurs fois. Ses activités politiques se terminent en même temps que le Directoire2 par le Coup d’État du 18 brumaire de Bonaparte. Après la chute de Napoléon, David est banni de France par régicide3. Il part donc à Bruxelles où il mourra.
Contextualisation :
La peinture appartient au courant néo-classique et l’événement se passe pendant la Révolution Française et plus précisément après les élections de la Convention Nationale. Jean-Paul Marat et Jacques Louis David étaient amis et étaient tout les deux élus aux élections du coté des Montagnards et faisaient partie des Jacobins. En 1793, les Montagnards dominent la Convention et les Girondins chutent4. Charlotte Corday, une jeune citoyenne,