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Le chocolat joue la carte de la gourmandise
Le 30 août 2007 par Raphaël Sallerin Mots clés : étude-Soutenu par la hausse des ventes de tablettes fourrées et le dynamisme du rayon confiserie, le marché du chocolat reste stable. Les industriels misent sur les innovations et un réaménagement du rayon en magasin pour relancer un marché resté trop longtemps endormi.
Y aurait-il des saisons plus propices que d'autrespour apprécier les bienfaits du chocolat ? Aussi curieuse qu'elle puisse paraître, la question mérite d'être posée. À la différence des Suisses, des Allemands, des Italiens ou même des Britanniques, les Français concentrent en effet l'essentiel de leurs achats pendant les périodes de fin d'année. « Le marché du chocolat en France est atypique, confirme Estelle Guérin, directrice du marketing chez Lindt. Plus du tiers des ventes en valeur est concentré sur la période allant de la mi-novembre à fin décembre et pendant la semaine de Pâques ! » Au global, la consommation demeure en revanche très stable avec des ventes en volume (- 0,3 %) comme en valeur (+ 0,7 %) quasi identiques entre mai 2006 et avril 2007 par rapport à la période précédente, selon les derniers chiffres publiés par Nielsen. Après plusieurs années de vaches maigres sur les segments familiaux, ces chiffres sont jugés encourageants par les professionnels du secteur, qui craignaient un recul des ventes en valeur après l'entrée en vigueur, début 2007, de la déréglementation des prix induite par la loi Dutreil.
Augmenter la tentation
Mais derrière cette relative stabilité du marché du chocolat, on observe « d'importantes disparités entre différents segments, mais également en leur sein », souligne la responsable du marketing du marché des plaquettes chez Kraft. Ainsi, si