Max weber - le savant et le politique
I) Un résumé sur Internet
A) Préambule
Brèves notes sur la première partie du livre où Weber interroge le métier de savant et son utilité, dans un monde de plus en plus « désenchanté ».
B) Les qualités du savant
Weber identifie 3 qualités indispensables et complémentaires : • la passion • l’inspiration • le travail
La passion est une condition préalable à l’inspiration et celle-ci ne peut venir qu’après un travail acharné (mais il ne la garantit pas nécessairement).
C) Une science en devenir
La science demande de la part du savant un investissement comparable à celui de l’art mais, à la différence de ce dernier, elle est par nature inachevée en ce sens qu’elle est inséparable d’un progrès : toute oeuvre n’a d’utilité que si elle constitue l’amorce de nouveaux questionnements. Elle est donc vouée au vieillissement :« Notre but à nous tous est de nous voir un jour dépassés. » D) Le désenchantement du monde
Le progrès s’inscrit dans un processus d’intellectualisation général qui n’a de cesse de s’intensifier éclipsant progressivement une explication de type magico-mythique du monde. La croyance que nos actions sont guidées par des entités surnaturelles décline au profit d’une vision rationnelle axée sur la maîtrise des choses via la technique et la prévision. Il en résulte un désenchantement du monde, monde dans lequel, comme l’a très bien montré Tolstoi, la mort, parce qu’elle met un terme à la vie censée se déployer vers un progrès infini, ne peut être appréhendée que comme un non-sens.
Dans ce monde désenchanté, le savant n’a pas vocation à nous conduire vers la « lumière », l’« être véritable », à la manière du philosophe dans le mythe platonicien de la caverne, pas plus qu’au bonheur ou au divin. Plus personne ne peut adopter cette attitude prophétique surtout après la critique dévastatrice de Nietzsche.
E) Pas de science sans présupposés