Introduction

Titulaire du Brevet Technicien Supérieur en Economie Sociale Familiale (BTS ESF), j’achève à présent une troisième année de Conseillère en Economie Sociale Familiale.
Ce mémoire d’initiation de recherche représente la finalité de mes trois années d’étude. Ce mémoire porte sur les personnes en situation de handicap auditif.

Selon, le Ministère du Travail, des Relations Sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, en France, en 2010, 6,6 % de la population, soit environ 4 millions de personnes souffrent d’un déficit auditif. 8,8 % d’entre eux sont devenus sourds ou malentendants au cours de leur vie. C’est un public qui a une grande diversité de critères car 483 000 personnes sont atteintes de déficience auditive profonde ou sévère, 600 000 malentendants portent un appareil auditif et 80 000 personnes, sourdes de naissance, pratiquent la langue des signes française (LSF).

Les déficiences auditives génèrent des conséquences plus ou moins lourdes selon le degré et la source du handicap (de naissance ou de surdité progressive) dans divers domaines de la vie quotidienne, notamment sur l’éducation, la scolarité, la vie professionnelle, l’ensemble de la vie sociale. En effet, ces déficiences impactent directement sur la communication avec autrui.
Les cours théoriques dont j’ai bénéficié durant mes 3 années de formation en
Economie Sociale Familiale, m’ont permis d’aborder la notion de handicap dans sa globalité. Je me suis particulièrement intéressée au problème du handicap auditif qui me renvoie aux difficultés de communication que ma génération rencontre avec l’utilisation massive des MP3. J’ai étudié la loi de 2005 « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », les différentes dispositifs que les institutions mettent en place concernant l’insertion professionnelle, l‘intégration sociale, l‘accès à la culture…

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Il était intéressant pour moi d’approfondir cette notion de handicap