Monsieur
LE critère, ce serait bien sûr l’assurance de passer un très bon moment avec l’auteur que nous tiendrons entre les mains. Or la simple 4ème de couverture ne garantit pas ce moment de « pur bonheur ». Par contre on peut être influencé par le témoignage passionnant de quelqu’un qui a déjà lu le livre. Mais ce sont souvent les grands noms qui se taillent la part du lion dans la palette de choix des lecteurs. Ou ceux dont on a déjà savouré la plume et dont on est sûr qu’ils ne peuvent que nous préparer une bonne sauce.
En tout cas en ce qui me concerne, je suis encore à fouiner dans les titres parus l’an dernier, parmi lesquels certains avaient d’emblée capté mon attention. Ceux-là m’avaient aguiché comme si nous avions une histoire d’amour à vivre. Et la magie de la rencontre s’est effectivement produite avec Eldorado.
Que tous ceux qui ne l’ont pas encore lu ne se laissent pas tourner la tête par les romans à paraître, car il y en a un qui n’attend que de les embarquer pour un voyage entre l’Afrique et l’Europe, et c’est un voyage qui peut faire mal. C’est notre corde sensible qui aura mal de voir des vies lacérées par le tragique.
De quoi donc parle Eldorado ? De l’immigration clandestine.
Un nombre toujours croissant de migrants essaie chaque jour de pénétrer dans la citadelle Europe, l’Eldorado, dont les portes sont jalousement gardées par des hommes chargés d’intercepter et de refouler ces intrus, ces indésirables. Mais ces intrus, qui sont-ils ? Ce sont