Mtu écoute et attention
Comment développer son attention pour bien recevoir l’information, être attentif, notamment en cours, se concentrer pour lire, pour un travail écrit ou oral ? Nous allons essayer d’encourager plutôt que de donner les injonctions classiques (‘concentrez-vous, écoutez), trop souvent entendues au cours du secondaire.
Pour développer ses capacités de concentration et d’écoute, pour mettre en place des stratégies d’amélioration, il faut essayer de comprendre les mécanismes qui altèrent habituellement la concentration et l’attention. 1. La concentration :
Le manque de concentration, c’est courant, banal. La pensée, au lieu de se porter sur l’objet de la concentration, ‘vagabonde’, se fixe sur d’autres objets. On pense souvent à tort que ce sont des perturbations extérieures qui empêchent le sujet de se concentrer, le bruit, par exemple. En fait, les sources de distraction proviennent tout autant de lui que de son environnement. Ces perturbations peuvent être d’ordre physique (faim, douleur, fatigue…), psychologique (problème affectif à régler…) ou intellectuel (préoccupation parce que l’on a un commentaire de texte oral à faire en cours…) ou proviennent d’une résonance émotionnelle liée au message ou à l’émetteur. Il faut donc d’abord identifier les sources de distraction et, si possible, les éliminer, manger si l’on a faim, dormir si l’on est fatigué, régler les problèmes qui peuvent l’être, ou les inventorier pour pouvoir les ‘mettre de côté’ momentanément (une liste de tâches sur un bout de papier ou un post-it permet de se débarrasser des pensées qui risquent de parasiter la concentration.) Ensuite, il faut savoir qu’il existe une grande corrélation entre motivation et concentration. Qualité et vitesse d’apprentissage varient selon l’intérêt que suscite le cours. Motivez-vous pour ce que vous allez apprendre. Il semble évident que si la difficulté à se concentrer concerne tous les cours, ou presque, il faut revoir son projet, se poser des