Nouvelles clientèles de luxe
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1/1. Depuis la seconde moitié du XXème siècle, le textile de luxe connaît de nombreuses difficultés. Celle-ci sont les conséquences quasi inéluctable du développement trop rapide de la consommation, de l’amélioration des modes de vie, des comportements, et des mœurs qui ont évolué. Cette profonde modification de la société, entrecoupée de crises plus ou moins importantes a entrainé la création d’un environnement assez monotone, instable où l’embellissement de la parure, donc de la personne est qualifié « d’échappatoire ». En ce sens, la société d’aujourd’hui a besoin de rêver, le rêve étant tout de même le principal attribut du luxe. C’est pourquoi l’éventail de clientèle de ce secteur s’est épaissit et diversifié. Les marchés évoluant, de nouvelles formes de luxe se développent. En effet, depuis la fin de la seconde guerre mondiale l’accession généralisée au crédit à la consommation et le développement explosif des moyens de communication a modifié les habitudes d’achats et la consommation est devenue moins utilitaire. Depuis l’Antiquité, le luxe étant l’objet de l’affirmation du positionnement sociale, et l’économie ayant connu un essor considérable, une nouvelle élite sociale est créé : le cadre d’entreprise. Leur pouvoir économique ne cesse d’accroître. Ainsi ces « nouveaux riches » tentent de copier les aristocrates en achetant des produits griffés, identifiables, en laissent aux riches les produits de prestiges. Ensuite vient la classe moyenne, achetant par mimétisme, faute de moyens financiers des copies en séries. Ce retour vers les valeurs bourgeoises commence réellement dans les années 80, avec deux groupes bien distingués après le crack bousier de 87. On parle alors de la démocratisation sociale du luxe et de la haute couture en particulier. Aujourd’hui, ces distinctions ont un peu perdu de leur pouvoir, la génération est moins consommatrice (surement à cause de l’instabilité de l’économie), elle est plus appréciatrice. « Le futur