"OMC, le pouvoir invisible" tel est le titre du livre d'Agnès Bertrand et Laurence Kalafatides, un titre évocateur de la prudence que sucite l'organisation mondiale du commerce. L'OMC est souvent décrié, pointez du doigt par des alter-mondialistes, des écologistes des états parfois membre de cette organisation dont la structure et les objectifs peuvent sembler flou aux yeux externes. L'OMC est l'hériter d'une instance qui aura régné sur les tarifs douaniers et le développement du libre échange pendant un demi siècle quasiment ; le GATT ( General Agreement on Tariffs and Trade : accord général sur le tarif et le commerce). Impossible de parler de l'OMC sans évoquer le GATT. Le Gatt fut créer le 30 octobre 1947. Cette organisation a été créée après la seconde guerre mondiale pour parer au manque d’efficacité de la société des nations (SDN) dans un contexte ou l'économie mondiale n'était pas régulé. Ce désordre économique était dut aux restes de la crise de 1929 ainsi qu’aux conséquences économiques de la 2eme guerre mondiale. C'est dans ce contexte délicat et dans la volonté de remettre à niveau l'économie mondiale que le GATT naquit. Pendant les "Trentes glorieuses" le gatt a favorisé la libéralisation et le développement du commerce. Cependant, cette structure libre échangiste du commerce mondial s’est érodée et, depuis 1974, on a pu assister à une nouvelle montée du protectionnisme ainsi qu’à un ralentissement du commerce international. C’est sous ces auspices que l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) prit naissance en janvier 1995. Elle aura pour mission d’assurer des échanges mondiaux plus loyaux et plus équitables. Cependant, au lendemain des accords de Marrakech, de nombreux dysfonctionnements mettent à rude épreuve la crédibilité de l’OMC. Quelques interrogations demeurent quant à sa capacité de mener à bien le programme qu’on lui a fixé.
Ainsi, au vue de ce