Otto dix

3098 mots 13 pages
pratiques

En EPS, créer le déséquilibre pour apprendre

L’apprentissage : un saut d’obstacles ? une course ?
La situation-problème est un dispositif presque courant en EPS. Intégrée à beaucoup de cycles d’apprentissage, elle vise avant tout à obliger l’élève à remettre en question(s) sa réponse habituelle à une situation donnée. C’est sur cette déstabilisation initiale que l’enseignant va s’appuyer pour construire sa séquence, ainsi légitimée.
David Melun précise d’emblée que, dès leur formation initiale, les futurs professeurs sont incités à utiliser la situation-problème. Et, en effet, ce dispositif se révèle comme le plus efficient dans bon nombre d’apprentissages, car il amène l’élève à s’impliquer et à prendre conscience qu’il a besoin d’apprendre quelque chose pour réussir ce qui lui est demandé. Ainsi, mettre en place une situation-problème vise à la fois à rendre l’élève actif, à lui montrer les limites de ses savoirs, de ses savoir-faire, de ses savoir-être et, au final, à légitimer la séquence de travail technique qui suivra, et donc à donner du sens aux apprentissages, à les finaliser. Beaucoup d’enseignants d’EPS construisent donc régulièrement des situations qui posent problème aux élèves dans le but de les amener à dépasser certains paliers. Il s’agit de déstabiliser les représentations de l’élève en construisant une situation où sa pratique habituelle – celle qui, d’habitude, lui permet de réussir – va le conduire à l’échec. Il va devoir rechercher, imaginer une solution nouvelle. L’enseignant a donc recours à ce dispositif à chaque fois qu’il veut introduire une rupture dans la réponse apportée par l’élève à une situation donnée, pour lui permettre une avancée décisive dans ses apprentissages. Mais il faut que le décalage entre le problème posé et les ressources de l’élève – sa taille, son potentiel physique, ses acquis, son vécu… – soit optimal : ni trop réduit car, dans ce cas, il n’y a pas de remise en question, donc pas d’apprentissage,

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