peut on faire notre bonheur
Le bonheur est considéré comme le « souverain bien », c'est-à-dire la fin suprême de l’existence. Chaque personne convoite alors ce but ultime, tout au long de sa vie. Cependant définir ce que consiste le terme bonheur est impossible. Il y a dans chaque chose que nous faisons l’envie du bonheur, nous croyons naïvement que nos actions déboucherons sur cet état de jouissance. Pourtant, il n’y a pas un bonheur, car chacun recherche sa propre conception. Certains le veulent dans l’argent, les honneurs, la reconnaissance, d’autre dans une famille, nous aspirons tous alors à un bonheur différent. A travers les siècles, de l’antiquité jusqu'à nos jours, les philosophes ont conclus de nombreuses théories sur ce qui est véritablement le bonheur, le constat est bien différent. Dans la philosophie antique, Epicure a écrit le premier traité sur le bonheur s’appelant La lettre à Ménécée, il nous dit que le but de la vie humaine est alors le bonheur, une fin parfaite et le « souverain bien ». Ensuite la morale chrétienne introduit la notion de vertu dans le rapport avec le bonheur. Ils tentent de remplacer le bonheur par cette vertu comme but de l’existence. Puis une philosophie (moderne) avec en autre Kant Schopenhauer, qui sont eux beaucoup plus pessimiste sur sa possibilité. Certains comme Kant diront qu’il est impossible de donner une définition universelle du bonheur et qu’il est préférable de fonder la morale sur le devoir, alors que d’autre préféreront faire du bonheur le but suprême de leur éthique comme pour Aristote ou Spinoza. Dépend-il alors de nous d’être heureux ? La poursuite du bonheur vaine est elle la condition de l’homme ? Etymologiquement, le mot bonheur évoque d’abord le hasard et la fortune, heur désignant le « sort » et bon-heur la «bonne fortune », le bonheur serait alors synonyme de chance ou d’heureux hasard. L’état de bonheur serait il alors extérieur à notre prise ? Nous tenterons donc de répondre