Nous nous posons la question : peut-on penser ce que l'on veut ? Ce qui nous amène directement à penser justement à la notion de volonté. Notre pensée est-elle volontaire ou cette pensée est-elle automatique ? En ai-je la capacité ? Soit nous la désirons par acharnement, soit nous pensons de façon inconsciente et cette pensée s'impose à nous comme une évidence aussi simplement que l'on respire. De plus, cette réflexion peut nous mener à l'idée de plaisir, de rêve, de fantasme.. à certaines projections de la réalité pouvant même conduire à la paranoïa. Cette volonté résulte donc de la capacité à pouvoir penser. Pour cela, il faut être un être bien pensant et surtout bien portant. Les maladies mentales comme la schizophrénie, corrompent et emprisonnent la pensée. Ce trouble psychologique brouille les sens, les sensations et les sentiments.
Partons donc du principe que nous sommes des êtres bien portants et donc bien pensants. Avons-nous la possibilité de penser ce que l'on veut ? Sommes-nous libre de penser ce que nous voulons ? Même avec la plus grande volonté du monde il est difficile de penser ce que l'on veut, l'éducation et la socialisation dès le plus jeune âge conditionne l'esprit, l'environnement et les valeurs du système dans lequel nous vivons de la même manière (empirisme). Les religions, notamment les intégristes restent étroit d'esprit face au monde, les religions où la raison et les croyances sont durs à concilier, les habitudes et la paresse d'esprit de même puisque mieux vaut d'avoir torts ensemble que raison tout seul. Les modes, l'esprit « moutonnier » (le mimétisme) rende la pensée plus oisive, nonchalante sans réel pensée individuel. La pensée, la méditation doit-elle être soumise à un vécu ? Avec des frustrations, des joies mais aussi des drames, des désirs et des doutes ?
Nous pourrions prendre l'exemple de jumeaux. Le jumeau A vivrait seul, dans un monde vierge où seul ces principaux besoins seraient comblés. Le jumeau B, lui, grandirait