hjmqffffffffffffffffffffffffffjjjjjjjjjjjvvvvvvvvvvvvvvvvvvv- vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv- vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv- vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvjjjjj- jjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjd- ddddddddddddjjjjjjjjjjj Devant un rideau, cinq femmes, partiellement dévêtues, occupent l’espace principal du tableau. Au premier plan, au milieu, il y a une nature morte (corbeille de fruits) posée sur une table représentée de façon verticale. Ensuite chaque femme forme un plan. Les personnages ne sont pas représentés de façon réelle, les figures sont fragmentées en formes géométriques, sans respect des proportions du corps. De plus, certaines parties sont démesurées, comme les yeux ou le nez, trop grands et non alignés. Le corps humain est ainsi vu de toutes les directions de l’espace à la fois. La palette de couleur est assez restreinte. Les couleurs chaudes, du rose pâle à l’ocre rouge, dominent, notamment dans les corps des femmes. Cependant, des couleurs froides, blancs, gris, bleus, qui composent l’essentiel des draperies, offrent un violent contraste. Les formes sont fréquemment soulignées par des contours blancs ou noirs qui accentuent leur déstructuration.
Picasso, qui dessinait remarquablement, refusait brusquement de reproduire la nature et en faisait ressortir le côté "primitif": Toutes les formes sont grossières et anguleuses, comme taillées à coups de serpe. Les visages des deux femmes situées à droite ont subi la déformation la plus frappante et leurs masques grimaçants ont presque perdu toute humanité. Dès 1906, Picasso s'était intéressé aux arts dits "primitifs", à la suite entre autres d'une grande rétrospective de Gauguin et de visites au musée d'ethnographie de Chaillot. Il avait été particulièrement fasciné par les sculptures sur bois africaines, leurs formes épurées et leur symbolique directe, à tel point qu'il en acheta