"portait du père Goriot"_ Le père goriot. BALZAC
PB : Comment le portrait du Père Goriot met il en avant la déchéance du personnage ?
Le texte est issu du roman Le père Goriot, de BALZAC.
I) Le Portrait du Père Goriot
A) Le portrait physique et moral
→ Physique altéré par la monté des étages + diminuction du loyer « troisème étage » ,« 45 francs » premier = 1200 frc deuxième=900 frc troisième=45 frc
→ Comparaison permettant de mesurer l'étandu du naufrage pécuniaire.
→ Déchéance visible dans la dégrédation extérieur (3 verbes privatifs) :
« se passa », « congédia », « ne mis plus » → Rythme ternère dans des phrases courtes.
→ Les 3 verbes marquent les étapes de sa dégradation et le passé simple accélère les actions : -Abandon de signe de richesse : tabac/peruque/poudre -Nouvelle réalité=couleur de ses cheveux : « D'un gris sal et verdâtre »
→ Gris tourne au vert ; « sal », « vedrâtre » soulignent la laideur et la saleté
→ Couleur provoque le dégoût (cf Mme Vauquer dites « l'autesse » échappe une exclamation de surprise »)
→ Couleurs rappellent la pension (interraction entre être et milieu, comme s'il y avait un lien organique entre corps et décors). Cf techniques iréalistes ; l'atmosphère determine les actions
→ L'usure du PG s'est faite jours après jours
→ Le travail de sape le dévore de l'intérieur ; explication → « secret », »chagrin », « vieux libertin » insinu le mystère du libertinage.
→ Intérieur=image de l'exterieur, résumé par l'hyperbole « la plus désolé de toute celles qui garnissaient la table » : symbole de désolation de la salle à manger
B)La médisance des pensionnaires
→ Médisance reprise par « radotage »
→ discours indirect libre (l°7 à l°11) D'où focalisation interne ( par les yeux des pensionnaires sur le héros éponyme)
→ Jugement moral sur le PG : « vieux libertin »