Pour antoine adam, le théâtre de racine représente « un monde cruel, peuplé d’êtres passionnés et faibles, entraînés par les fatalités de leur sang », histoire de la littérature française au xviième siècle.
Sujet 2 : Pour Antoine Adam, le théâtre de Racine représente « un monde cruel, peuplé d’êtres passionnés et faibles, entraînés par les fatalités de leur sang », histoire de la littérature française au XVIIème siècle.
Cette affirmation correspond-elle à votre lecture d’Andromaque ?
Jean Racine (1639-1699), est un grand dramaturge classique français. Né à la Farté Milon, Il a écrit plusieurs ouvrages magnifiquement rédigés. L’ une des plus belles œuvres de cet écrivain est certainement Andromaque, une pièce de théâtre réalisée en cinq actes, jouée pour la première fois devant la Reine à l’Hôtel de Bourgogne . Cette tragédie narre l’histoire d’une chaine amoureuse sans réciprocité. Andromaque, personnage central est confrontée à un dilemme : périr ou régner… Antoine Adam, lui suppose que les personnages Raciniens et donc indirectement les personnages d’Andromaque sont « des être passionnés » ; « faibles » et enfin « entrainés par la fatalité de leur sang ».
Pour Antoine Adam, les personnages du monde de Racine sont des « êtres passionnés ». Il est vrai que la plupart des personnages sont habités par une passion amoureuse. Celle-ci peut être traduit par de la jalousie, de la haine ou de la vengeance pouvant ainsi entraîner le « passionné » vers la brutalité et la déraison.
Ainsi, pour Pyrrhus, son amour pour Andromaque (alors qu’elle est prisonnière), masque ses devoirs politiques et il serait ainsi capable de trahir son propre peuple en se mariant avec la reine ennemie (Andromaque). Aussi, comme le montrent les vers 258 à 272, plus précisément lorsque Pyrrhus dit « Ah Madame, les Grecs si j’en crois leurs alarmes, Vous donneront bientôt d’autres sujets de larmes », on peut constater qu’il ne supporte pas qu’Andromaque lui résiste. Il est alors plongé dans une mer de brutalité liée à son caractère possessif et passionné ; il enverra alors Andromaque dans un dilemme fatal où « il faut périr ou régner » (vers