Pour ou contre le bizutage?
Le bizutage consiste à faire passer un rite à autrui pour l’intégrer dans groupe. Mais avec les années, ces rites sont devenus parfois violents, humiliants, voire traumatisants sans que cela ne soit nécessaire. Que faire alors ? Les avis divergent, les lois sévissent, mais les bizutages continuent.
C’est effectivement agréable de fêter son arrivée dans une école par une fête en compagnie des plus vieux : on boit un coup et rencontre de nouvelles personnes tout en s’amusant ; il est accueil moins chaleureux.
Tisser des liens d’amitié est également chose aisée après cette cérémonie, si ce n’est pendant. C’est une façon singulière mais efficace de briser la glace.
C’est aussi un divertissement dont vous serez sans-doute privé toute l’année et dont il faut profiter. Vous aurez rarement des sensations fortes lors des heures de cours.
Cette expérience forge par ailleurs votre caractère. Vous en sortirez grandis et endurcis. Le gain de maturité reste toutefois à vérifier.
De plus, le bizutage reste libre à chacun. Personne n’est obligé de s’y soumettre et vous ne pouvez y forcer personne.
Néanmoins, bien que libre, ce baptême est un rite d’intégration qui vous fait ainsi entrer officiellement dans le groupe des étudiants de votre établissement. Il vous permet parfois d’avoir accès aux notes de cours de vos condisciples.
Le bizutage est enfin et surtout une tradition ancestrale appartenant au folklore estudiantin. Il serait désobligeant de s’y soustraire.
Mais vous n’avez jusqu’à présent qu’un aperçu de bizutages « classiques » respectant la charte qui, bien que précisant le cadre, est quelquefois transgressée.
Il arrive alors que certains rites dérapent et que des pratiques dégradantes et humiliantes fassent leur apparition. Cela va parfois jusqu’à mettre la santé de la personne en péril, la conduisant occasionnellement jusqu’à la mort.
Ce genre de baptême est généralement bien arrosé afin de pimenter la soirée. L’alcool est alors