Poésie en prose
Petits Poèmes en prose
Le Spleen de Paris (ou Petits Poèmes en prose) est le titre d'un recueil posthume de poèmes en prose de Charles Baudelaire établi par Charles Asselineau et Théodore de Banville. Il a été publié pour la première fois en 1869 dans le quatrième volume des Œuvres complètes de Baudelaire publié par l'éditeur Michel Levy.
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Histoire
Les cinquante pièces qui le composent ont été rédigées entre 1855 (« Le crépuscule du soir ») et 1864. Une quarantaine d'entre elles ont paru dans divers journaux de l'époque ; les dix suivantes furent posthumes entre 1867 et 1869. Selon une lettre de 1862, Baudelaire a été inspiré en les écrivant par l'exemple d'Aloysius Bertrand.
Le titre Petits Poèmes en prose est souvent suivi d'une forme de sous-titre Le Spleen de Paris (qui se rapproche des titres de deux parties des Fleurs du mal : Spleen et Idéal et Tableaux parisiens). En effet, de son vivant, Baudelaire évoqua cette expression pour désigner son recueil qu'il complétait à mesure de son inspiration et de ses publications. D'ailleurs, le 7 février 1864, le journal Le Figaropublia quatre pièces appartenant aux Petits Poèmes en prose sous le titre « Le Spleen de Paris ». Ceci explique l'association étroite des deux titres. Depuis lors, le recueil porte ces deux noms.
Le Figaro a choisi d'arrêter son choix sur un des titres proposés par Baudelaire, mais c'est bien au terme de « spleen » qu'il faut surtout prêter attention plus qu'au lieu dit de Paris. Comme on le voit à la lecture du recueil, Paris n'est pas le décor principal de l'expérience poétique. Cependant, Le Spleen de Paris ne se trompe pas de lieu, le spleen de Baudelaire est bel et bien un mal de « vauriens » de Paris, et Baudelaire nous présente le diagnostic d'un malaise social lié à une ville plus qu'une simple indication cartographique pour situer son épanchement poétique.
Seule la dernière