Problème de l'universel
Est-ce que l’universel ne peut pas être pensé comme une modalité de l’hégémonie, de la raison.
Lévi-Strauss : Il n’y a pas d’homme sauvage, il n’y a pas d’homme qui vive seulement selon les lois de la nature. Néanmoins, il y a des cultures radicalement différentes.
Est-ce que l’universalité n’est pas une manière de dissimuler une hégémonie. Est-ce qu’il n’y a pas une traduction de ce qu’il y a de spécifique dans l’existence, est ce que l’universalité n’est pas une manière de trahir la singularité de l’existence de chacun ? Le but des lumières est l’autonomie intellectuelle.
Pour les penseurs romantiques, L’homme n’existe pas, il y a DES hommes. L’universel serait donc une illusion.
Il y a des cultures mais une humanité. Dans Tristes Tropiques, Lévi-Strauss étudie les populations Amazoniennes à la fois pour les comprendre, mais aussi pour se comprendre lui – même. Lévi Strauss grand ethnologue est quelqu’un qui insiste sur la relativité culturelle mais qui va aussi en Amazonie pour se comprendre lui-même. C’est quelqu'un pour qui la pensée sauvage n’est pas une pensée très logique. C’est une modalité de la pensée universelle. Il s’oppose sur la question à Lévi Brühl qui oppose notre pensée à la pensée prélogique. Ainsi les hommes des sociétés archaïques relevaient d’une pensée prélogique. Vient l’exemple de la pensée magique. De la pensée magique nous tous sommes capables. Il y a une relativité des cultures, des cultures mais une humanité. Il y a une universalité de la pensée. Il y a une exigence de vérité et de valeur qui domine la relativité des cultures. Les hommes sont capables d’aller au delà et de comprendre la manière des autres de vivre et penser.
Est-ce qu’on peut penser sans se référer à l’universel ? Protagoras a cette formule très célèbre : « l’homme est la mesure de toute chose ». Pour Platon au contraire il y a des vérités. Ainsi la vérité ne serait pas inscrite dans le ciel comme dirait Platon mais au moins