Prologue gargantua
-La comparaison avec la « boîte » est explicite et Rabelais reprend, pour parler de Socrate, le terme de « substance » utilisé auparavant pour les silènes. -Autant les termes et expressions renvoyant au physique du personnage étaient péjoratifs, autant ceux renvoyant à son intériorité (Socrate possède toutes les qualités) sont mélioratifs et l’apparentent même à un dieu : « céleste et inappréciable », « surhumaine », « incroyable », « invincible », « sans pareille », « complète », « parfaite », « absolu ». -Il se trouve au-dessus des « hommes », qui eux, « veillent, courent, travaillent, naviguent et bataillent », c’est-à-dire s’agitent au lieu de penser.- Socrate est donc comparé au silène, laid à l’extérieur, en référence à Silène, satyre (créature de la mythologie grecque, mi-homme, mi-bouc) particulièrement laid, précepteur du dieu Bacchus, « le nez …afficher plus de contenu…
» joue le rôle d’une transition entre le symbole et son explication, la métaphore du livre.-On retrouve le procédé de l’énumération : les livres populaires dont il s’est inspiré : « Gargantua, Pantagruel, Fessepinte, La Dignité des braguettes, Des Pois au lard assaisonnés d’un commentaire » Les titres sont parodiques et grivois (« Gargantua, Pantagruel, Fessepinte, La Dignité des Braguettes, Des pois au lard assaisonnés d’un commentaire ») accompagnent les références culturelles antiques : Le Banquet et La République de Platon.-La suite du paragraphe s’attache à montrer l’apparence grotesque du livre de Rabelais. Ainsi, celui-ci cite « les joyeux titres