Question 6 francais
Tout d’abord, l’auteur donne l’impression que l’hiver est une saison cruelle, car lors de leur retour en traineau, elle nuit à leur conversation. À ce passage, il fait très mauvais, il vente et il neige beaucoup. L’institutrice décrit la tempête lorsqu’il quitte la lisière d’arbre, qui leur servait de protection. « Nous avons ressenti la résistance, la poussée d’une force sauvage, éclatant cependant partout en sons exaltés et en blanches figures de rêves poussées à l’hystérie ». Ici, il est possible de voir avec cette personnification que l’hiver est décrite comme un personnage sauvage, formées des pires rêves.
Ensuite, l’auteur démontre aussi que l’hiver n’est pas nécessairement cruel, puisque cette tempête les écarte, en quelque sorte, du reste du village. Ce faisant, ils ont pu en apprendre d’avantage l’un sur l’autre, plus particulièrement Gabrielle sur la situation familiale de l’élève rebel. Le tout, en étant isolé des autres. On peut comprendre cette situation lorsque la professeure réalise que la tempête est presque terminée « Pourquoi donc en fus-je au fond de moi aussi attristée? Il me vint à l’esprit que nous pourrions vivre longtemps, devenir vieux, Médéric et moi ». Dans cet extrait, on peut voir que la vision de l’auteure envers Médéric est devenue encore plus positive, puisqu’elle a appris à mieux le connaître, à cause de cette tempête d’hiver.
Finalement, la vision de Gabrielle Roy envers l’hiver est plutôt négative, car dans la majorité du chapitre, la tempête est vue comme un obstacle à leur retour au village. On peut voir à un certain moment où l’auteur explique à quel point la tempête nuit à leur déplacement : « Même cette berline qui avait fait notre délice, à présent, tout emplie de paquet de neige comme un mauvais navire, le capot branlant, lourde à trainer, évoquait le naufrage ». Avec cet