Monsieur,
Quel chance que nous avons de vivre au 17 ͤsiècle, ce siècle caractérisé par la révolution scientifique qui commença par Copernic, et par l’importance que nous accordons à l’utilisation de notre faculté rationnelle et de notre esprit pour comprendre le monde. De plus, comme vous le constatez notre époque est bouleversée par la controverse entre le géocentrisme et l’héliocentrisme, une théorie que Galilée a prise au sérieux. Malheureusement, les membres du clergé condamnent toute affirmation qui désobéit aux Saintes Écritures, c’est ainsi que notre ami Galilée a été condamné à mort.
Si je comprends bien, depuis la mort de notre ami Galilée vous souhaitez fournir une méthode philosophique pour parvenir à la vérité scientifique. Dans la lettre à Élisabeth, vous prétendez que le corps et l’âme sont deux entités séparées, le corps est l’extension et l’âme est la pensée, vous tentez ainsi d’expliquer comment vous concevez leur union. Vous dites que le corps n’est pas nécessaire pour penser, mais plutôt un milieu ou les émotions et les sentiments peuvent corrompent la raison et ainsi fausser les perceptions. Si je comprends bien vous dites que la raison est le moyen le plus fiable pour parvenir à des connaissances certaines, mais doit nécessiter une méthode. De plus, vous affirmez que les sens nous trompent et qu’il faut se fier à la raison pour distinguer le vrai du faux. Dans le même ordre d’idées, vous dites que le fait de mettre en doute ses connaissances est une façon de prouver que nous pensons.
De mon point de vue, je pense que la rationalité est un obstacle au sentiment amoureux, mais ne dois pas être en contrôle total. Voyez-vous monsieur, il faut laisser place aux émotions même si la raison domine parfois le sentiment amoureux. On peut croire qu’elle est maitrisée par celle-ci, car elle fausse les perceptions. Lorsqu’il s’agit d’amour, la passion prend une place importante, sans le vouloir nous sommes contrôlés par nos émotions. La rationalité