Relation Population et Développement
Au cours de ces dernières années, la population de l’Afrique a considérablement augmenté. Ce n’était pas toujours le cas et cette croissance démographique est réellement sans précédent. Mais le problème de la population n’est pas uniquement une question de chiffres, c’est aussi une question de bien être humain et de développement. Pourtant cette forte croissance démographique est revue à la baisse. Après un maximum de 2% atteint vers 1965, la croissance annuelle de la population mondiale s’est ralentie, pour atteindre 1,7% au début des années 1990 soit 93 millions de personnes supplémentaires chaque année. Selon les experts, l’Afrique dans son ensemble devrait passer de 550 millions d’habitants en 1985 à 800 millions en l’an 2000, pour se stabiliser à 2,6 milliards en 2100. Mais l’art de prévision est périlleux.
I. Les indicateurs démographiques
L’étude des évolutions de la population s’appuie sur le calcul d’un certain nombre d’indicateurs standards qui permettent, notamment, d’appréhender des probabilités de survenue des évènements démographiques (la naissance, le décès, le mariage) et les âges moyens d’occurrence de ces évènements : taux de fécondité, taux de nuptialité, âge moyen au mariage, espérance de vie, etc. Pour calculer ces indicateurs, des choix sont parfois nécessaires. Ils concernent en particulier : l’âge de référence utilisé pour le calcul des statistiques par âge : l’âge peut être mesuré en années révolues ou en âge atteint dans l’année ; la population de référence utilisée au dénominateur des ratios ou comme facteur de pondération des âges moyens : population à une date donnée ou population moyenne sur une période donnée.
En guise d’exemples nous avons :
La mortalité infantile qui est un bon indicateur de l’état sanitaire d’une population.
L’espérance de vie à la naissance : c’est l’âge moyen où décéderait une génération qui subirait, de sa naissance à sa disparition, les conditions de mortalité de l’année