Revue de presse affaire grégory
De nouvelles investigations sur des scellés non encore exploités ont été ordonnées par la cour d'appel de Dijon, ravivant les chances d'identifier le coupable.
Par Laurence Neuer * *
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Ce sera sans doute l'épilogue de l'affaire Grégory Villemin. À la suite des expertises muettes menées par le laboratoire Biomnis au printemps dernier, la justice a ordonné, mercredi, six nouvelles analyses à la demande des parents de l'enfant assassiné en octobre 1984, dans les Vosges. Il s'agit des "dernières expertises pertinentes que l'on peut faire en l'état de ce que l'on sait faire", souligne le procureur général de la cour d'appel de Dijon Jean-Marie Beney.
Ces analyses porteront sur des éléments non encore exploités et en premier lieu sur le "très long" cheveu prélevé sur le pantalon de Grégory par le laboratoire Biomnis chargé des dernières analyses. Des prélèvements d'ADN seront également effectués au coeur des noeuds des trois cordelettes ayant servi à ligoter l'enfant. Il s'agit du scellé le plus porteur d'espoir, celui "susceptible de nous rapprocher au plus près de l'assassin", indique le procureur général.
Lettre anonyme
Autre investigation à venir : le foulage "L B" (empreinte laissée par un écrit sur une feuille placée en dessous) identifié au bas de la lettre de revendication du crime datée du 16 octobre et adressée au père de Grégory, Jean-Marie Villemin. "Encore faut-il que cette pièce n'ait pas été abîmée par les poudres utilisées à l'époque", note le procureur général.
L'expertise des voix du corbeau, également ordonnée, dépendra, quant à elle, de la qualité des enregistrements de l'époque, étant précisé que "les techniques actuelles fonctionnent mal sur des supports anciens", explique le procureur. Il est, par ailleurs,