Role didascalies fin de partie
C'est une petite indication (phrase, mots...) que donne l'auteur d'une pièce de théâtre pour aider les comédiens à sentir le texte, régler les entrées et sorties, juste avant la tirade. Indication que l'on trouve dans les livrets pour aider le lecteur à comprendre la situation scénique puisqu'il ne la voit pas. |
Le Robert n'en faisant pas référence, si quelqu'un en a l'étymologie ...?
- Selon le TLF :
Étymol. et Hist. 1771 (J.-J. SCHMIDLIN, Catholicon d'apr. Behrens ds Z. fr. Spr. Lit. t. 23, 2e part., p. 24).
Empr. au gr. "enseignement; notice; instructions [sur la manière de jouer les pièces]".
- L’étymologie provient du grec διδασκαλία qui signifie « enseignement » et διδάσκαλος « l’enseignant » provient de cette racine
- Selon les auteurs, les didascalies sont plus ou moins nombreuses, et plus moins intéressantes; il n'empêche que la didascalie sert à imaginer ce qui se passe sur scène, pour un lecteur qui devient alors spectateur en puissance: c'est donc tout ce qui n'est pas dit par l'acteur, mais c'est aussi ce qui peut l'aider à mieux jouer.
Un auteur comme Sacha Guitry par ex, dans son théâtre de boulevard, bourre ses pièces de didascalies, au point même de parasiter soit ta propre imagination (vision de l'histoire selon toi), soit celle de l'acteur ou du metteur en scène (j'en sais quelque chose!). Mais en même temps, c'est bien un auteur qui sait ce qu'il veut et te le montre, même< si je ne suis pas pour le respect de l'auteur à 100%.
Voici ce que dit Anne Ubersfeld (grande chercheuse en théâtrologie) sur le texte troué (théâtral):"par nature, le texte théâtral, sauf notable exception est fait pour être représenté. De ce fait, il doit laisser la place aux possibilités de la représentation; les didascalies trop précises sont toujours gênantes..." (in L'Ecole du spectateur, Lire le théâtre 2, éditions sociales, 1968).
- En général, libre au metteur en scène de suivre