Rouget de lilsle
Né le 10 mai 1760 à Lons-le-Saunier, sous les arcades de la rue du commerce où sa mère était descendue de Montaigu au marché. Une plaque a été placée sous les arcades à l'endroit précis. Claude Joseph Rouget de Lisle est le fils aîné1 de Claude Ignace Rouget2 et de Jeanne Madeleine Gaillande3. Son père était avocat au bailliage de Lons-le-Saunier. Avec son frère Claude Pierre, il y passe sa jeunesse, y fait ses études jusqu'au collège.
Sorti de l'École royale du génie de Mézières, il est nommé dans différentes garnisons, dont Mont-Dauphin, où il exerce ses talents de Don Juan4. En garnison à Strasbourg à partir du 1er mai 1791, au début de la Révolution, il fait la connaissance de Philippe-Frédéric de Dietrich, maire de Strasbourg, dans une loge maçonnique. À la demande de celui-ci, il compose plusieurs chants patriotiques, dont : l'Hymne à la Liberté pour la fête de la Constitution célébrée à Strasbourg le 25 septembre 1791, dont la musique vient de Ignace Joseph Pleyel et que de Dietrich fait chanter par la foule sur la place d'Armes à Strasbourg. Plus tard, il compose Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin, le 25 avril 1792. Cette chanson fut le précurseur de l'hymne national La Marseillaise ou « Marche des Marseillois ».
La chanson a été chantée par Philippe-Frédéric de Dietrich lui-même (et non pas par Rouget de Lisle) pour la première fois en public dans son salon, le 26 avril 17925.
Cette chanson a été nommée ainsi car face aux défaites françaises, l'Assemblée déclare la « patrie en danger ». Les fédérés des provinces rejoignent Paris (début de la Marseillaise).
Rouget de Lisle quitte Strasbourg le 13 juin 1792 pour diriger la forteresse de Huningue.
Le 10 août 1792, Rouget de Lisle est destitué de ses fonctions de capitaine par Lazare Carnot pour avoir protesté contre l'internement de Louis XVI à la suite de la prise des Tuileries. Emprisonné sous la Terreur pour royalisme et échappant à la guillotine, puis combattant en Vendée,