Rédaction bataille
Arnaud 1ere S
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Du haut de leur butte, deux canonniers de l’armé du Nord se querellent, tout en envoyant sans relâche des projectiles sur l’ennemi. L’un est jeune, c’est un militaire fanatique de la première heure qui voit Napoléon, comme son dieu. L ‘autre s’est engagé lors d’un contrat avec la nation : être libéré de prison après avoir servi l’empereur pendant cinq ans.
«- Ne voyez-vous rien de plus gratifient pour un homme que de réaliser notre tâche lors d’un jour aussi exceptionnel mon ami, s’exclamât le canonnier tout en rechargent son puissant armement.
- Gratifiant ? Vous vous moquez ! Quel contentement pourrions-nous ressentir alors que nous sommes acteurs de toute cette horreur. Vous me semblez totalement aveuglé par les faux discours que nos supérieures nous récitent à longueur de tem… »
Un boulet atterri non loin du lui, l’explosion le cloua au sol et l’assourdi un instant. Lorsqu’il se releva, le jeune soldat repris sans changé de ton alors que tous les autres commençaient à s’agiter face à une menace grandissante qui les dominait et les écrasait :
« - Est-ce une horreur que de défendre sa patrie face à tous ces chiens assoiffés de sang. Ce sont eux qui commettent l’horreur de défier l’empire. Il tira. Levez les yeux, admirez cette bataille, vous serez fier de pouvoir raconter à vos enfants à quel point nous avons écrasé l’ennemi.
- Vous persistez dans la folie, vous ne voyez pas tous ces corps mutilés par les lames, les coups, les balles, les explosions, les boulets… Ce sont les soldats de nos rangs ! »
En effet au même moment des hommes tombaient par centaines de tous côtés.
« -Vous n’êtes qu’un pessimiste, c’est la guerre,