Réecriture d'un mythe
La réécriture est le fait de réécrire un texte en y apportant des modifications.
On peut considérer plusieurs types de réécritures :
• la correction / l'amélioration
• l'intertextualité (lien établi par le lecteur entre le texte lu et un autre texte)
• l'imitation
• la translation
• la réécriture journalistique et éditoriale
Qu'est-ce qu'un mythe ?
D'après le Dictionnaire de l'Académie française, le sens premier du mot mythe, apparu au XIXe siècle, est un récit fabuleux, contenant généralement une morale.
Un mythe implique souvent plusieurs personnages merveilleux, tels que des dieux, des animaux chimériques ou savants, des hommes bêtes, des anges, ou des démons, et l'existence d'autres mondes.
Les philosophes de l'époque post-mythique, tels que Protagoras, Empédocle et Platon utilisent le mythe comme une mise en scène symbolique afin de faire percevoir leurs propos d'une manière concrète. Par exemple, Platon crée des mythes originaux (par exemple le mythe de la caverne), ou réadapte des mythes antérieurs. À sa suite, d'autres philosophes ou certains auteurs de discours argumentatifs ont eux aussi, eu recours au mythe, dans un même emploi.
La réécriture des mythes: 1.La réécriture renouvelle le mythe sans le détourner
Le mythe a tout d’abord un rôle didactique et explicatif. Il est lié aux croyances polythéistes de l’époque des grecs ou des romains. En effet, le mythe servait à expliquer ce que les humains ne pouvaient pas comprendre. Par exemple, Zeus représentait l’orage, Poséidon les tempêtes marines etc.
Réécrire ces mythes a permis à des auteurs comme Anouilh, Sartre, ou Cocteau de renouveler un peu le tragique au théâtre, de lui donner une nouvelle impulsion.
Il s'agit de montrer des héros affrontant leur destin, la solitude, ou la mort, de façon consciente, lucide mais aussi de métamorphoser des personnages, initialement victimes de la fatalité ou des Dieux, en héros modernes qui incarnent des