Résumé
Le texte de Allard-Poesi et Maréchal, qui s’intitule « construction de l’objet de la recherche », a comme objectif de fournir quelques pistes aux chercheurs dans le but de les aider à élaborer un objet de recherche. Pour ce faire, les auteurs définissent tout d’abord la notion d’ « objet de recherche » et démontrent en quoi cette notion peut revêtir différentes significations selon les postulats épistémologiques du chercheur. Dans la deuxième partie du texte, les auteurs traitent de la question des voies de construction de l’objet. Ce travail présentera un court résumé du texte lu.
Qu’est-ce que l’objet de la recherche?
La première partie du texte porte sur la notion d’objet de recherche. Selon les auteurs, « l’objet d’une recherche est la question générale (problématique) que la recherche s’efforce de satisfaire, l’objectif que l’on cherche à atteindre » (p. 34). La construction de cet objet s’articule autour d’objets théoriques, empiriques ou méthodologiques dans le but d’expliquer, prédire, comprendre ou changer la réalité. Les différentes perspectives épistémologiques, qui s’appuient sur des visions différentes de la réalité et de la relation que le chercheur entretient avec elle, font en sorte qu’elles attribuent à l’objet de recherche une origine, un rôle et une position qui sont différents dans le processus de recherche. Ainsi pour un chercheur adoptant un postulat positiviste, l’objet de la recherche consiste à interroger les faits ce qui se traduit par une mise à l’épreuve empirique d’hypothèses. Il est à noter que, pour le chercheur positiviste, la position de l’objet dans le processus de recherche est vue comme étant extérieure, ce qui est à l’opposé des deux autres postulats. En effet, dans le cadre des approches interprétative et constructiviste, la position de l’objet est vue comme étant intérieure au processus de recherche. Pour le chercheur interprétatif, l’objet de la