Dans un premier temps on peut penser qu'il n'y a pas vraiment d'état initial car le récit commence directement avec l'élément perturbateur qui est la mort de la mère du personnage principal : Meursault. Les péripéties qui s'en suivent sont les formalités, la veillée puis l'enterrement avec la lourde chaleur, les retrouvailles avec Marie et le début de leur relation. Il y a aussi la rencontre dans l'escalier de son immeuble avec le vieux Salamano, son voisin de palier, accompagné de son chien, et celle de Raymond Sintès qui l'invite chez lui. Ce dernier est mis dans une affaire de tromperie et veut venger, il a besoin de Meursault. S'en suit l'invitation de Meursault par Sintès chez des amis à la plage où ils rencontrent une bande d'Arabes. Ils se disputent à propos des histoires de Raymond et sa « fiancée ». Puis notre personnage principal retourne sur la plage seul pour se promener, avec l'arme que lui a confié Raymond. Il recroise un Arabe de la bande. On peut considérer comme un nouvel élément déclencheur le fait que la peur et le soleil conduisent Meursault à tirer sur l'Arabe et à le tuer. En effet, ces péripéties, tout se qu'il vient de se passer, peuvent aussi être considérées comme l'état initial du récit, c'est-à-dire qu'elles sont ce qui compose la base de la situation de Meursault au début de la deuxième partie du récit. Pour reprendre, l'état initial de le deuxième partie serai donc un homme, Meursault, qui a perdu sa mère il y a peu, a commencé une relation avec Marie, est devenu ami avec son voisin qui lui même a des problèmes avec le frère de sa « fiancée », un arabe. L'élément déclencheur est l'assassinat de cet arabe par Meursault. Les péripéties sont ce qu'est sa vie en prison, avec la visite de Marie, de l'avocat, qui dans une certaine mesure l'aident. Arrive le procès prend dans le schéma narratif de Propp, une tournure de résolution de l'intrigue. En effet, de sort de Meursault est fixé à l'issu du procès, la mort. Le dénouement, c'est