LE SHOCKVERTISING DANS LA PREVENTION ROUTIERE

Le shockvertising qui est présent dans de nombreuses campagnes publicitaires utilise de grands moyens en choquant et provoquant dans le but de marquer les esprits.
On retrouve ce projet marketing dans de nombreux domaines, notamment dans la prévention routière.
En 1949, l'organisme "Sécurité routière" est crée et lance ces premières campagnes publicitaires. Cet organisme a pour principal objectif de sensibiliser la population aux nombreux dangers de la route. A cette période ce sont d'abord de communiquer de presse et de prévention dans les écoles qui sont mise en places.
Les spots publicitaires que l'on connait aujourd'hui (et qui font partie de la communication "shockvertising) ne voit le jour qu'en 2006 avec 6 spots diffusés entre 2006 et 2012.
Ces spots qui sont dit réaliste sont les seuls diffusés par la sécurité routière.
Dans un premier temps, les 3 spots de 2006, 2007 et 2009 montre l'accident en lui même. Prenons exemple avec le spot de 2006 , de 30 secondes, nous montrant le non respect des distances de sécurité avec le père freinant et percutant la voiture devant. S'en suit la projection de la fille contre le pare brise avec le corps en sang. Dans ce spot, l'objectif est de montrer comment l'accident a eu lieu et comment on aurait pu l'éviter. Les images sont choquantes et limite insoutenables avec un taux d'hémoglobines assez important.
Cependant, depuis 2010, la Sécurité routière change de tactique en ne montrant non pas l'accident mais les conséquences qu'il aurait eu avec des images toutes aussi insoutenables.
Si tout ces spots réussissent a avoir un certain impact c'est aussi grâce a leur réalisme fulgurant. En effet, dans chacun de ces petits films, une scene de la vie quotidienne est réalisé : un simple trajet en voiture, le réalisme s'instaure aussi grâce a l'absence de toute musique d'accompagnement mais seulement a l'aide d’une voix off, de bruit de la route, de choc, des secouristes